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"Alimentation électrique des dispositifs de décharge à pression atmosphérique pour le traitement de surface"

Xavier Bonnin, LAPLACE (Toulouse)

Département Mécatronique - Promotion 2007

  • Ville d'origine : Clermont-Ferrand (63)
  • Prépa. d'origine : PSI au Lycée Blaise Pascal (Clermont-Ferrand)
  • Admission : concours 1re  année
  • Projet de 1re année : Conception / Fabrication d'un bras de robot 6 axes
  • Projet de 2e année : Hybridation d'un kart fonctionnant avec un moteur thermique
  • Agrégation : génie électrique
  • Master 2 : Génie électrique à l'INPT ENSEEIHT à Toulouse
  • Autres éléments significatifs (stage à l'étranger, etc.) :
    • stage L3 (2 mois) : Mise en œuvre d'une méthode empirique de décomposition de signaux (EMD) issus d'électrocardiogrammes pour le diagnostic de certaines pathologies, au LTSI (Laboratoire de Traitement du Signal et de l'Image) à Rennes(35)
    • stage M2 (5 mois) : Alimentation électrique de dispositif de décharge à barrière diélectrique pour le traitement de surface / laboratoire LAPLACE à Toulouse 
  • Laboratoire : LAPLACE (LAboratoire de PLAsma et Conversion d'Énergie)
  • Équipe : G-ENESYS (Groupe ENErgie et SYSteme) et MPP (Matériaux et Procédés Plasma).
  • Lieu : Toulouse
  • Domaine de recherche : Génie électrique et physique des plasmas.

En quelques mots, pouvez-vous nous expliquer votre sujet de thèse ? "Mon travail consiste à rendre industrialisable un procédé de traitement de surface utilisant la technologie des plasmas.

De tels procédés sont utilisés par les industriels, notamment pour la fabrication d'objets à très forte valeur ajoutée (la gravure en micro-électronique par exemple), puisqu'ils offrent d'excellentes performances. Bien que la finesse du résultat et le faible coût environnemental par rapport aux traitements chimiques classiques donne un avantage sérieux à ce type de procédés, leur mise en œuvre nécessite souvent une installation coûteuse interdisant le traitement « en ligne » puisque pour fonctionner, il est nécessaire de travailler à très faible pression (de l'ordre de la dizaine de Pascal). Dans certaines conditions, on parvient malgré tout à réaliser un traitement de surface à pression atmosphérique mais la lenteur du procédé et sa mauvaise qualité rendent difficile son utilisation pour les traitements de surfaces polymères.

Des études ont montré l'importance de la structure de l'alimentation électrique en amont du dispositif plasma. Une conception de celle-ci adaptée à la cellule de décharge permettrait d'augmenter de façon substantielle la vitesse du procédé ainsi que sa qualité.

Ainsi mon travail consiste en la conception d'un dispositif de décharge plasma et son alimentation électrique afin d'atteindre les performances nécessaires." Que retenez-vous de vos années passées à l'ENS ? "Par sa grande qualité, la formation m'a fourni un solide bagage scientifique dans des domaines très variés car celle-ci se veut pluridisciplinaire, ce qui me permet d'aborder sans crainte des problèmes nouveaux : la maîtrise des outils issus de la  physique des plasmas par exemple.

Au-delà des aspects scientifiques, j'ai pu apprécier la vie étudiante de l'école - les belles soirées organisées par le BDE, les fameuses galettes/saucisses du midi - et développer des amitiés durables avec mes anciens camarades."


Mise à jour le 20 avril 2012